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Benoît LeBlanc is a critically acclaimed singer songwriter from Montreal who has performed throughout North Amercia and Europe. He has produced and recorded 6 albums of original songs. He has also participated in the recording of the Louisiana Cajun music album “Betsy Stomp” with the band Grouyan Gombo.
He has hosted and directed radio programs for 14 years, 10 of which have featured the music of the Louisiana Cajuns and Creoles. He is a descendant of Acadian heritage and has been researching, writing about and exploring the music of Louisiana for nearly 50 years.
Benoît LeBlanc est un auteur-compositeur-interprète montréalais acclamé par la critique qui s’est produit partout en Amérique du Nord et en Europe. Il a produit et enregistré 6 albums de chansons originales. Il a également participé à l’enregistrement de l’album de musique louisianaise cajun “Betsy Stomp” avec le groupe Grouyan Gombo.
Il a animé et dirigé des émissions de radio pendant 14 ans, dont 10 ont présenté la musique des Cajuns et des Créoles de Louisiane. Il est un descendant du patrimoine acadien et a fait des recherches, écrit à propos de et exploré la musique de la Louisiane depuis près de 50 ans.
I wanted, by making this record, to bring this music back to life. Some songs have already been recorded, especially the jazz pieces in Creole. Several have never been put on record. Of the twenty-seven tracks there are eight songs recorded with a band. I wanted to give these songs a distinctly creole sound. To do this, the choice of musicians and their instruments was of primary importance.
For example percussionist Daniel Bellegarde uses very similar instruments that were used in the nineteenth century in Haiti and Louisiana. The banjo, an instrument of African origin very popular among slaves, played here by Jordan Officer, is an old model that is perhaps a hundred years old -Jordan also plays the violin, another instrument very popular among slaves.
J’ai voulu, en faisant ce disque, redonner vie à cette musique. Certaines chansons ont déjà été enregistrées, notamment les pièces de jazz en créole. Plusieurs n’ont jamais été enregistrés. Sur les vingt-sept pistes, il y a huit chansons enregistrées avec un groupe. Je voulais donner à ces chansons un son distinctement créole. Pour ce faire, le choix des musiciens et de leurs instruments était primordial.
Par exemple, le percussionniste Daniel Bellegarde utilise des instruments très similaires à ceux utilisés au XIXe siècle en Haïti et en Louisiane. Le banjo, instrument d’origine africaine très apprécié des esclaves, joué ici par Jordan Officer, est un vieux modèle peut-être centenaire -Jordan joue également du violon, autre instrument très apprécié des esclaves.
Gourd head banjo, c. 1859. This gourd banjo illustrates an earlier style of banjo played by African Americans who used local sources to create their instruments. When in use it would have had a piece of skin stretched across its opening and four strings running from the tuning pegs to the metal tailpiece still attached. Courtesy the Collection of the Smithsonian National Museum of African American History and Culture Source
Duane Larson played the flute and the clarinet, two instruments that were heard in Louisiana in the early nineteenth century. Érik West-Millette, who was of great help in the development of this project, plays the double bass.
Of course, this instrument was not used on the streets of New Orleans in the middle of the nineteenth century. On the other hand, by the end of that century, we could see what were called spasm bands that used a huge rectangular instrument that played the same role as the double bass.
Duane Larson jouait de la flûte et de la clarinette, deux instruments que l’on entendait en Louisiane au début du XIXe siècle. Érik West-Millette, qui a été d’une grande aide dans le développement de ce projet, joue de la contrebasse.
Bien sûr, cet instrument n’était pas utilisé dans les rues de la Nouvelle-Orléans au milieu du XIXe siècle. D’autre part, à la fin de ce siècle, on pouvait voir ce qu’on appelait des bandes de spasme qui utilisaient un énorme instrument rectangulaire qui jouait le même rôle que la contrebasse.
Sara Rénélik and Pascale LeBlanc, both of Haitian origin, brought an invaluable contribution to this project with their magnificent voices and mastery of rhythms popular in Haiti and Louisiana in the nineteenth century.
Sara Rénélik et Pascale LeBlanc, toutes deux d’origine haïtienne, ont apporté une contribution inestimable à ce projet par leurs voix magnifiques et leur maîtrise des rythmes populaires en Haïti et en Louisiane au XIXe siècle.
Eric Rock m’accompagne au banjo sur trois chansons de la première moitié du XXème siècle dont la chanson Mô Kouzin, mô kouzinn, de Lemon Nash, qui à ma connaissance est le seul exemple de chanson créole adaptée au ukulélé et qui pourrait être un chaînon manquant entre le folklore du XIXe siècle et le jazz créole. “
I play guitar on Mizé, Bon Djé, Pa Kapab, Si Li Bat and The Misery of Ulysses Picou.
For the lyrics I used the Kouri-Vini (Louisiana Creole) spelling for most of the songs. I respected Camille Thierry’s spelling for the poem Regrets d’une vieille Mûlatresse and also G.W. Cable’s transcription of Ouarrâ Sin Malo. poem Regrets d’une vieille Mûlatresse and also G.W. Cable’s transcription of Ouarrâ Sin Malo.poem Regrets d’une vieille Mûlatresse and also G.W. Cable’s transcription of Ouarrâ Sin Malo.
Pierre Perron joue de la clarinette sur La misère d’Ulysses Picou (le frère du clarinettiste créole Alphonse Picou) et JD Slim donne une touche électrique avec sa guitare sur Moulin, joué et chanté par Pascale LeBlanc.
Je joue de la guitare sur Mizé, Bon Djé, Pa Kapab, Si Li Bat et The Misery of Ulysses Picou.
J’ai utilisé la graphie de la langue kouri-vini (le créole louisianais) pour la plupart des chansons. J’ai fait exception pour le poème Regrets d’une vieille Mulâtresse de Camille Thierry ainsi que pour la transcription de Ouarrâ Sin Malo par G. W. Cable : j’ai conservé la graphie ancienne. Aussi, dans le cas, par exemple, où on utilisait un ”z” à la place d’un ”j”, j’ai gardé le ”z”: zamé (jamé en kouri-vini), zonglé (jonglé).
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